Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 10:12:21 PM Dimanche, 28 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Loi de finances rectificative : Le budget de l’Etat connaît une hausse de 14,4%

Togo - Conseils des ministres
Réuni en conseil des ministres ce lundi sous la présidence du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le gouvernement a adopté un projet de loi de finances
rectificative qui porte le budget général de l’Etat, gestion 2016 de 1002,16 milliards de francs CFA à 1146,86 milliards de francs, soit une augmentation de 14,4%.
Cette augmentation, selon le communiqué ayant sanctionné les travaux du conseil, « annule le besoin de financement additionnel estimé dans la loi de finances initiale à 39,36 milliards de francs CFA ».

Les performances qui se dégagent de cette loi, se réjoui le gouvernement, témoignent de la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques. « Le projet de loi de finances rectificative reflète les priorités de l’action gouvernementale qui demeurent la relance de l’activité économique et la consolidation d’une croissance soutenue et plus inclusive pour un développement économique et social harmonieux du pays. Elle traduit aussi la volonté du gouvernement de redonner souffle au secteur privé, destiné à jouer un rôle plus important dans la consolidation de la croissance », indique également le communiqué.

A en croire le gouvernement dirigé par Komi Sélom Klassou, plusieurs raisons sous-tendent cette loi de finances rectificative. Ce projet de loi rectificative, note le conseil, est d’abord rendu nécessaire par l’évolution financière intervenue dans l’exécution de la loi de finances initiale adoptée le 29 décembre 2015.

« Elle s’impose par ailleurs pour résorber le déficit budgétaire initial qui se chiffre à 39,4 milliards de francs CFA. Les hypothèses macroéconomiques sur lesquelles étaient fondées les prévisions budgétaires initiales en 2016 ont connu une évolution. Le taux de croissance initialement prévu à 5,3%, a été réajusté à 5% lors de la révision du cadrage macroéconomique d’octobre 2016. Par ailleurs, la mobilisation des ressources additionnelles sur le marché de l’UEMOA pour financer les dépenses sociales dans le cadre du Projet d’urgence de développement communautaire (PUDC) et le remboursement d’une partie des arriérés de la dette intérieure ainsi que le financement de certaines dépenses, notamment l’apurement des arriérés liés aux travaux des infrastructures routières, ont rendu nécessaire cette loi
de finances rectificative », souligne le communiqué.

Modeste K.